Il y a certainement quelqu’un

Il y a certainement quelqu’un
Qui m’a tuée
Puis s’en est allé
Sur la pointe des pieds
Sans rompre sa danse parfaite.

A oublié de me coucher
M’a laisée debout
Toute liée
Sur le chemin
Le cœur dans son coffret ancien
Les prunelles pareilles
A leur plus pure image d’eau

A oublié d’effacer la beauté du monde
Autour de moi
A oublié de fermer mes yeux avides
Et permis leur passion perdue.

Anne Hébert

Commentaires

Anonyme a dit…
je ne sais pas pourquoi mais cela m'inspire une phrase lue au detour d'un chemin aujourd'hui: "parfois Dieu ferme une porte sur nous car une autre porte nous attend".

a plus et merci de nous donner de si beaux textes, moments, photos et emotions.

ce mois ci... vous avez beauocu lu