Ces marais s'appuyaient
Ces marais s'appuyaient sur une proéminence où s'élevait des pins magnifiques. Le sable, d'où les troncs tortueux mais gracieux de ces arbres surgissaient, était couvert d'un épais tapis d'aiguilles particulièrement odoriférantes. Nous nous assîmes. Le soleil brillait dans nos yeux, et c’est sur le monticule de pins, par un temps sans doute superbe, que mon père me parla pour la première fois comme on parle à un égal. […] Va, mon enfant, ton chemin n'est pas dans nos parages.
Zadkine, in le Maillet et le ciseau, souvenirs de ma vie
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