La pensée qui s’affranchit
La pensée qui s’affranchit de tout parti pris se désagrège, et imite l’incohérence et l’éparpillement des choses qu’elle veut saisir.
Avec des idées « fluides », on s’étend sur la réalité, on l’épouse ; on ne l’explique pas. Ainsi on paye cher le « système » dont on n’a pas voulu.
Emil Michel Cioran, Syllogismes de l’amertune
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