Ständchen - Sérénade

Leise flehen meine Lieder
Durch die Nacht zu dir;
In den stillen Hain hernieder,
Liebchen, komm zu mir!

Flüsternd schlanke Wipfel rauschen
In des Mondes Licht;
Des Verräters feindlich Lauschen
Fürchte, Holde, nicht.

Hörst die Nachtigallen schlagen?
Ach! sie flehen dich,
Mit der Töne süßen Klagen
Flehen sie für mich.

Sie verstehn des Busens Sehnen,
Kennen Liebesschmerz,
Rühren mit den Silbertönen
Jedes weiche Herz.

Laß auch dir die Brust bewegen,
Liebchen, höre mich!
Bebend harr' ich dir entgegen!
Komm, beglücke mich!

paroles Ludwig Rellstab (1799-1860)
musique Franz Schubert


en français, en substance :

Sérénade

Tout doucement mes chants te supplient à travers la nuit.
O toi que j'aime, viens me rejoindre dans la douceur du bosquet !
Les cimes aiguisées murmurent sous la lune, il n'y a pas à craindre qu'un traitre nous épie.
Entends-tu les rossignols? Ils t'implorent, ils t'adressent en mon nom une plainte douce et mélodieuse. Ils savent quand un coeur se languit (et oui!), ils connaissent le mal d'amour, et, de leur timbre argentin font frémir tous les coeurs tendres.
Que ton coeur s'émeuve de même... et viens! Comble-moi!

Commentaires

ce mois ci... vous avez beauocu lu